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TPE sur les adaptations au cinema des oeuvres litteraires fantastiques et les effets speciaux

7 février 2011

Bibliographie

Bibliographie :

CARROLL, Lewis. Alice au pays des merveilles. publié le 4 avril 1865. 144 pages.

STOCKER, Bram. Dracula. publié en 1897. 505 pages.

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7 février 2011

Partie III

La partie trois se présente sous forme de vidéo consultable ici

3 février 2011

Partie II

    Les effets speciaux 

 

Le terme d’effets spéciaux désigne l'ensemble des techniques utilisées au cinéma pour créer l’illusion d’actions et simuler des objets, des personnages ou des phénomènes qui n’existent pas dans la réalité ou qui ne pourraient pas être filmés au moment du tournage. On parle aussi de trucage.

 

Les débuts des effets spéciaux.

 

La notion d’effets spéciaux, de trucages visuels, est antérieure au cinéma. Elle est inventée vers la fin du 19e siècle par quelques photographes qui modifiaient les tirages qu’ils faisaient pour leurs clients, en y incluant des apparitions vaporeuses fantomatiques. C’est ainsi qu’apparut les bases d’un monde chimérique, où le réel côtoierait l’impossible, créant l’illusion. Mais c’est avec la naissance du cinéma que se sont véritablement développés les effets spéciaux. En 1902, Georges Méliès, qui fut le premier à adapter des œuvres littéraires au cinéma, est aussi le premier à avoir expérimenté les effets spéciaux, utilisant en particulier des effets de trompe-l'œil, des arrêts de caméra, (on change la position des objets ou des acteurs entre deux images), qui fut une découverte hasardeuse , sa caméra se bloqua alors qu'il était en train de filmer un omnibus; il la répare puis celle-ci redémarre alors qu’à ce moment précis un corbillard passe. Pendant la projection, les deux séquences se suivent, ce qui donne l'impression que l’omnibus se transforme en corbillard. Il découvre alors le premier effet spécial par mégarde et le nomme «substitution». De son incessante volonté d’innover, et de sa perpétuelle expérimentation, naissent alors les surimpressions (on rembobine la pellicule et on retourne des images par-dessus les premières).  À la même époque, d'autres techniques, comme par exemple filmer de haut en faisant croire que la caméra est posée sur le sol, permettant ainsi des acrobaties impossibles ou encore l’animation d’objets.

 

Les cinéastes utilisent les effets spéciaux dans des buts différents tels que reproduire une atmosphère, créer une réalité visuelle à partir d’éléments imaginaires ou tout simplement préserver l'intégrité des acteurs ou des décors.
Pour que les effets spéciaux soient réussis ils doivent paraître les plus réels possible.

 

Il faut attendre le début des années 1930 avec l’essor du cinéma fantastique qui va favoriser la création et le développement des effets spéciaux, trucages mécaniques (maquettes, marionnettes...), effets visuels obtenus par manipulation de l’objectif... La tendance s’accentue à partir des années soixante-dix avec la multiplication des films catastrophent, fantastiques qui obligent à créer des décors virtuels merveilleux. Les années passent et les effets spéciaux envahissent le cinéma. Tous les genres font appel aux effets spéciaux, d’une manière de plus en plus intensive. Le cinéma s’emploie à créer l’illusion d’une réalité impossible, tromper les sens..

 

Les effets spéciaux font appel à différents procédés liés à l’image et au son comme la synthèse d'image 3D, animation etc. Ils peuvent être réalisés pendant le tournage ou après, ou par la combinaison des deux. Mais avant d’y arriver, il a fallut faire de nombreuses rechercher pour inventer des nouvelles techniques de trucage.

 

 

 

 

 

Le développement des effets spéciaux.

 

 

 

Jusqu'en 1930, le développement des effets spéciaux reste sporadique. Chaque technicien garde jalousement le secret de ses procédés : hérités du cirque et du théâtre, le maquillage et les cascade sont les plus répandus.

 

A partir de 1933, les grands studios ouvrent des départements spécialisés. Dès lors, les effets spéciaux se développent ; mais au coup par coup, en fonction de l'imaginaire et des besoins des réalisateurs.

 

Différentes effets spéciaux sont alors mis en place.frankenstein_monster_boris_karloff

 

Tout d’abord les effets spéciaux mécaniques (également appelés des effets pratiques ou physiques) . Ils incluent l’utilisation d’accessoires mécanisés et s’appuient majoritairement sur des maquettes de paysage et de décors pour simuler des bâtiments, des véhicules, des vaisseaux spatiaux  pour ensuite , par exemple, faire croire qu' une voiture se conduit toute seule, ou faire sauter un bâtiment . Ils incluent notamment l’utilisation de marionnettes qui permettent de présenter des personnages imaginaires. Les effets mécaniques sont souvent incorporés à la conception du décor et aux maquillages. Par exemple, un décor peut être construit avec les portes ou les murs prêts a s’effondrer, ou un maquillage avec prothèse peut être employé pour donner a un acteur l’apparence d’un monstre comme Frankenstein.


 

tron4Par la suite, grâce aux avancés technologiques, les effets spéciaux numériques sont mis en place dans les années 80. Ils s’appuient sur des ordinateurs. Les premiers mélanges d’images filmées et d’images numériques ont été réalisés dans Tron (1982) de Steven Lisberger. La formidable montée en puissance de calcul des machines ont permis de réaliser de véritables trucages numériques, comme le morphing. Cette technique permet de déformer un objet ou une personne, de rajouter des éléments au décors…

Tron

 

De nos jours, les principaux effets spéciaux utilisés sont les effets spéciaux numériques qui sont plus abordable au niveau du prix et plus pratique, certains film récents ne sont réalisés qu’a base d’effets spéciaux tel que Avatar (2009) de James Cameron. Cependant, les effets spéciaux mécaniques ne sont pas non plus remplacés,  les numériques ne peuvent pas réaliser certaines choses, par exemple, simuler de la pluie est impossible, c’est alors que les effets spéciaux mécanique vont servir, on fait tomber de l’eau au-dessus du plateau.

 

 

 

Virtuel ou réel ?

 

 

 

Georges Lucas, réalisateur, scénariste et producteur du cinéma Américain, a dit il y a quelques années "les décors coûtent très chers et plus tard, il faudra bien s’en passer car ils seront irréalisables. Je ferai des décors virtuels".

 

Les nouvelles inventions technologiques ne cessent de se développer, pourrait-on aller jusqu'à ne se servir que d’ordinateurs pour réaliser des films ? C’est avec Star wars que George Lucas frappe fort et crée, comme il l’avait dit, un décor entièrement virtuel, les acteur ne jouaient que sur un fond bleu. Le problème ne se situe pas au niveau du réalisme, les industries se chargent de cela et s’en sortent haut la main. Le problème se situe justement pour les acteurs au premier abord.

 

Le problème est que les acteurs jouent dans des portions de décors et les producteurs ajoutent les portions manquantes. Georges Lucas pousse plus loin son vice car même les acteurs deviennent virtuels, jusqu’où peut on aller ? Y a t il a des limites à ne pas dépasser pour ne pas tuer le cinéma ?

 

Le cinéma et les effets spéciaux consistent à faire paraitre sur écran des images irréalisable ou carrément inexistantes sans prise de risques mais elles doivent sembler les plus réalistes possible.Les destinataires aiment s’identifier aux acteurs alors si ceux-ci disparaissent comme les décors, le cinéma serait-il en danger ?

 

 

 

 

 

Depuis environ 100 ans, les effets spéciaux n’ont cesser d’évoluer , ce qui a entrainé l’évolution du cinéma,  les recherches pour créer des films de plus en plus réalistes ne cessent de se faire, les film 3D sont les derniers effets créés et n’arrête de se « propager » dans les pays développés , cela consiste à voir les images en 3 dimensions.

 

Jusqu’où peuvent aller les effets spéciaux ?

 


 

Ici, une vidéo retraçant les 100 ans des effets spéciaux au cinéma.

3 février 2011

Partie I

 I. L’adaptation de l’œuvre littéraire au cinéma.


Qu’est ce qu’une adaptation cinématographique?

 

Les adaptations cinématographiques sont des adaptations d’œuvres déjà existantes, plus ou moins connues, sur grand écran. Loin d'être récentes, les adaptations cinématographiques de romans sont aussi massives. Le cinéma est un art qui c’est souvent abreuvé de sources littéraires. Cela débuta en 1902 avec l’adaptation du roman de Jules Verne De la Terre à la Lune par Georges Méliès(cf biographie). Beaucoup de films s’inspirent en fait d’un livre ou d’une pièce célèbre ou non, comme Les dents de la mer ou Mary Poppins. De plus, de tous les arts, le cinéma est le dernier qui a vu le jour. Il a donc puisé ses références dans les textes déjà existant avant de développer ses propres histoires.

 

Aujourd'hui, si les adaptations se multiplient, c'est d'abord pour des raisons économiques. En adaptant un best-seller, les producteurs s'assurent un retour sur investissement garanti. A quoi bon prendre des risques avec une histoire originale quand il est si simple de reprendre un texte existant, connu et populaire ? Adapter une œuvre littéraire c’est pour le réalisateur l’adopter ou se faire adopter. Il se produit en effet un double mouvement dans le geste de l’adaptation, qui passe par la reconnaissance, pour le lecteur, d’un être vivant qui lui fait personnellement signe – une œuvre -, et qu’il doit, en retour, en quelque sorte amadouer, comprendre, décrypter. Le rapport du lecteur, et plus singulièrement de celui qui tente l’adaptation, n’est pas seulement fondé sur la compréhension, il se doit d’être profondément intime. Mais il en passe aussi, dans le même temps, par la conscience qu’il s’agit bien d’opérer une mutation qui va permettre le passage d’une structure qui est celle du langage écrit, avec ses propres signes et ses propres « effets », à une autre structure ,qui est elle ,celle du film, avec ses propres moyens signifiants, polyphoniques, multiples et différents, dans leur potentialité signifiante, de ceux de la littérature. Mais la fidélité de l’œuvre est complexe, dans la mesure où toute adaptation en passe par un geste d’appropriation, d’interprétation du réalisateur, ne serait-ce que par le choix des acteurs.

 

Effectivement, il est impossible d’adapter une œuvre littéraire au cinéma mots à mots mais celle-ci ne doit pas être trop libre non plus, il faut alors trouver le juste milieu..Il existe trois moyens d’adapter : soit par équivalence, soit par l’adaptation libre, soit par l’adaptation à la lettre. Mais la plupart du temps il convient au réalisateur d’interpréter l’œuvre librement car tout les détails ne sont pas toujours fournis comme les tenues vestimentaires des personnages. Il faut savoir que le passage de l’écrit à l’image et au son change fondamentalement la perception qu’en a le lecteur devenu spectateur, et nécessite des rééquilibrages, des transpositions, des transformations. Ceux-ci sont l’occasion, dans le même temps, d’opérer un geste d’appropriation par le réalisateur.

 

 

Qu’elle est la spécificité du film par rapport à l’œuvre littéraire ?

 

La littérature donne au lecteur la possibilité d’effectuer un travail de réflexion par rapport au livre qu’il découvre, elle permet de donner libre court a notre imagination et de voir l’histoire à notre façon. Le cinéma n’offre pas cette liberté propre au livre de choisir, ca il nous impose une image qui peut nous plaire plus ou moins. De plus, il ne nous permet pas de nous arrêter sur certains passages afin de pouvoir nous imaginer et ré imaginer, de lire et de relire ces quelques « lignes » qui nous on plu. Grâce a la littérature, l’individu exerce un pouvoir ; il fait ses propres choix, sa propre analyse du livre dont il s’empare, seules quelques descriptions peuvent alors donner une base à notre imagination sans pour autant nous imposer une « image » sur toute l’histoire. Nous créons alors un autre monde, notre monde tel qu’on le voit a travers les lignes d’un roman. Un film ne laisse pas aux spectateurs cette possibilité de choisir et de retenir ce qui lui convient et l’empêche de créer un pouvoir d’analyse sur celui-ci, mais l’image imprègne la mémoire plus durablement que le livre car elle fait intervenir d’autres sens notamment l’ouïe. De plus, au cinéma, l’image reste toujours la même , elle ne peut changer alors que notre imaginaire peut ajouter ou retirer des détails comme il lui pait. Le cinéma est la croisée de plusieurs arts (musiques, images) ce qui permet de toucher un public plus large et est plus facile d’accès pour tous, petit et grand . C’est aussi un moyen de distraction et de détente, le spectateur reste passif, il a besoin de moins de concentration alors que le lecteur est actif. Finalement, le pouvoir de l’image est un pouvoir plus puissant et plus accrocheur que la littérature mais la littérature est un plaisir de créer et ne s’arrête pas a un texte mais va bien au delà, c’est un monde parallèle qu’on crée qui nous permet de nous évader, de remonter dans le temps ou d’aller dans le futur , de voyager ou encore de créer une « deuxième vie » et tout cela de la manière que l’on souhaite. Il faut aussi savoir que le facteur économique est plus grand au cinéma que dans le domaine littéraire, certes les budgets de réalisation sont très différents, le cinéma demande beaucoup plus de matériels, des acteurs, plusieurs costumes, des caméras, il faut aussi trouver ou créer les lieux de tournage etc… et cela coute beaucoup plus cher que la littérature qui ne demande qu’un stylo, du papier et bien sur son imagination ou son vécu. Mais le cinéma est un moyen de se divertir qui se partage bien plus , il réunit plus de monde, ce qui rapporte plus.

 

 

La difficulté d’adaptation des œuvres littéraires à l’écran.

 

Il s’agit de réfléchir à la problématique de l’adaptation. L’idée première est de voir quelles questions se posent au réalisateur lors de la transcription en images du roman. Tout d’abord, le contexte de l’histoire, notamment le contexte historique pose un ‘problème ‘, il faut trouver un décor correspondant à l’époque du livre. Nous sommes aux XXI ème siècles, les décors on bien changés, la technologie, l’architecture, les façons de se vêtir et les habits eux-mêmes ont évolués. On peut aussi se projeter dans le futur, étape moins difficile car nous ne savons pas réellement comment celui-ci sera, on peut alors laisser plus de place a notre imagination et à nos souhaits tout comme dans les romans fantastiques où les décors peuvent êtres « fous » , des lieux sont inventés et donc impossibles à vérifier, c’est pourquoi les effets spéciaux sont alors très importants. Bien sûr la transposition à l’époque du roman choisi est possible mais cela suppose un budget conséquent. Il faut respecter les costumes des personnages et les lieux du roman, ceci sont la plupart du temps décrits ce qui donne déjà une image « floutée » au lecteur, l’imagination se crée sur des bases données. C’est là dessus que le réalisateur va devoir débuter la transcription en image, et il se doit de ne pas décevoir le public. De plus le naturalisme a été très adapté au cinéma. Mais il y a cependant quelques difficultés à surmonter comme montrer le noir profond, l’image a besoin de lumière, ou de filmer à plusieurs kilomètres. Quant aux phrases négatives (une nuit sans étoiles), elles constituent des impossibilités de l’image, le spectateur voit ce qu’on lui montre, pas ce qui est absent de l’image. Enfin, les temps du passé n’ont pas d’équivalent cinématographique. L’image filmique est toujours au présent. Il y aussi la difficulté de casting des personnages, il faut trouver des acteurs correspondant a la description des personnages du livre, on peut modifier quelques détails, par exemple moderniser le personnage pour plaire au publique de notre époque, mais il doit malgré tout ressembler à la description du roman (âge mûr, cheveux blanc, séduisant …). Le problème de la foule se pose aussi, des costumes doivent être alors loués par centaines et il faut trouver des figurants pour faire réaliste lorsque par exemple, les personnages principaux marchent dans la rue, ou lors d’un combat il faut alors réunir une « «armée ». Il y a ici encore un problème de budget. Il ne peut y avoir d’adaptation de roman basé majoritairement sur le langage littéraire, sans dialoguiste on ne peut faire de film, il faudrait alors modifier l’histoire. C’est le problème que pose Queneau dans ses romans qui favorise le langage littéraire comme de cette extrait du roman Pierrot mon ami : « Enlève donc tes lunettes, dit Tortose à Pierrot, enlève donc tes lunettes, si tu veux avoir la gueule de l’emploi. Pierrot obéit et les rangea soigneusement dans leur étui. Il voyait encore à peu près à cinq mètres devant lui mais la sortie du tonneau et les chaises des spectateurs se perdaient dans le brouillard ». La littérature peut aussi expliquer les sentiments des personnages, raconter leurs pensés, les décrire avec un soin tout particulier c’est en quelque sorte la magie des mots. Cela ne peut être vu, ressenti avec des images ou alors de manière très brève.

 

Enfin, l’adaptation littéraire au cinéma est un art qui c’est très rapidement développé, bien sur celui-ci présente des inconvénients qui pour la plupart arrivent à être détourné mais une transcription littéraire ne peut se faire mots pour mots, ce serait trop long lors de la réalisation mais aussi lors de la projection, certains passages ne peuvent être retranscrit car ce serait trop ennuyeux ou parce qu’ils ne peuvent être interprété en image. C’est ainsi une prise de risque car ça peut faire perdre le sens de l’histoire et les sentiments approuvés lors de la lecture de celle-ci. De plus, l’impact sur les destinataires n’est pas le même avec les images qu’avec les mots, les mots sont plus "profonds" ils cherchent à faire ressentir les sentiments exacts des personnages alors que les images ne le peuvent pas. La littérature permet de s’évader alors que le cinéma à une valeur plus divertissante. Finalement, ce sont des arts qui ont qui ont tout deux une visée différente, persévérant chacun de leurs cotés mais qui malgré tout arrivent à se rejoindre.

1 février 2011

Biographie de Georges Méliès

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Méliès, l'imaginaire au pouvoir

Georges Méliès (8 décembre 1861 - 21 janvier 1938). Il est un réalisateur de films français. Il est connu pour les développements qu'il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des trucages. Il est le père des effets spéciaux, le premier réalisateur et le créateur du premier  Studio de cinéma, monte des spectacles de prestidigitation et de « grandes illusions » a Londres fin 19eme. En 1891, il crée l'Académie de  Prestidigitation, Invité à la première projection de cinématographe, ce qui l’encouragea a se lancer dans le cinéma, il fonde sa propre société a Londres Stars films (production) . Il développe aussi un atelier de coloriage manuel de ses films, procédé largement inspiré de ce qui se fait pour la colorisation de photos en noir et blanc. Il se fait ainsi tour à tour producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste et acteur. Son premier film important, l'Affaire Dreyfus (1899).  Georges Méliès réalisa près de 600 courts métrages de 1 à 40 minutes en privilégiant trois genres : la féerie, la science-fiction et la reconstitution historique. Ses films sont en majorité détruits ou vendus. Le prestidigitateur français Georges Méliès, pionnier du cinématographe, est le premier à les avoir expérimentés, utilisant en particulier des effets de trompe-l'œil, des arrêts de caméra.

 

Parmi ses nombreuses œuvres, le Voyage dans la Lune (1902), adapté d'un roman de Jules Vernes, reste sûrement la plus célèbre et la plus représentative de son travail. C’est un chef-d'œuvre véritable d'illusions photographiques et d'innovations techniques.
Georges Méliès s'éteint en 1938, complètement ruiné. Henri Jeanson, un acteur qui a joué avec lui dans son théâtre dira de lui : « Méliès était un Monsieur, un grand Monsieur qui, toute sa vie, resta un petit garçon ».

 

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1 février 2011

Introduction

On date généralement la naissance du cinéma à la première projection publique donnée par les Frères Lumière à Paris le 28 décembre 1945 mais le cinéma débuta bien plutôt. Jusqu’en 1903 le cinéma ne fut qu’une attraction foraine.  Par la suite, les projections cinématographiques représenteront majoritairement des paysages filmés. C’est au début du XXème siècle qu’apparu les 1eres adaptations de roman au cinéma créées par Méliès  qui adapte Jules Verne dans son roman ‘Voyage dans la Lune’ en 1902. C’est ainsi que le cinéma commença à  puiser son inspiration dans la littérature. Ces deux arts restent irrésistiblement liés. L’adaptation littéraire peut aussi être vue comme un recours au manque d’inspiration des scénaristes ou au contraire, permet de  populariser certains romans adaptés avec succès. Mais c’est aussi une prise de risque pour le réalisateur qui en quelque sorte arrête la rêverie de son futur  public en imposant une image et retire alors la liberté d’imaginer et pourtant c’est l’évidence de l’image qui donne aux films leurs forces et leurs séductions. Georges Méliès fut aussi le premier à avoir expérimentés les 1eres  illusions visuels, utilisant en particulier des effets de caméra et des surimpressions, plus connu sous le nom d’effets spéciaux. 

Les effets spéciaux permettent de créer l’illusion de certaines actions et simuler des objets, des personnages ou des phénomènes qui n’existent pas ou ne peuvent pas être filmés au moment du tournage   ils permettent aussi de reproduire certaines conditions météorologiques pour tourner des scènes d’explosions, d’accidents ou de tremblement de terre tout en préservant les acteurs et les décors, ou encore pour intégrer à une scène de film des éléments imaginaires .  C’est pourquoi l’art du trucage a été plus particulièrement popularisé par les films fantastiques et de science-fiction.  Cependant, un effet spécial réussi doit paraître le plus réel possible et se faire oublier pour que le résultat soit crédible auprès du spectateur. Ces techniques peuvent intervenir pendant le tournage, après le tournage ou par combinaison des deux. Les progrès de la technologie ont notamment  permis une amélioration des effets spéciaux, plusieurs techniques ce sont alors développées.  Le terme d’effets spéciaux désigne l'ensemble des techniques utilisées au cinéma pour créer l’illusion d’actions et simuler des objets, des personnages ou des phénomènes qui n’existent pas dans la réalité ou qui ne pourraient pas être filmés au moment du tournage. On parle aussi de « trucage ».

Comment les livres ont été adaptés au cinéma ? Les effets spéciaux étaient-ils nécessaires ? Comment ont-ils évolués ? 

1 février 2011

Bienvenue

Bienvenue ! Ce site est le support de notre TPE   portant sur les adaptations au cinéma des oeuvres littéraires fantastiques telles que Dracula et Alice au pays des merveilles par exemple. Nous sommes trois élèves de première littéraire au lycée Jean-Pierre Vernant et avons choisi pour support un site ; en espérant qu'il vous intéresse, bonne visite !
Nastassia FLorent, Anastasia Laforet, Sana Mefta

Introduction

Biographie de Georges Méliès

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Conclusion

Bibliographie

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TPE sur les adaptations au cinema des oeuvres litteraires fantastiques et les effets speciaux
  • Bienvenue ! Nous sommes trois élèves de première L au lycée Jean-Pierre Vernant à Sèvres. Ce site est le support de notre TPE, et nous espérons qu'il vous plaira. http://projettpe.canalblog.com/
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